Mes larmes coulent...

Il est des jours où l'on n'a plus envie de rien. Moi, ce jour arriva pas plus tard que ce week-end. Depuis deux ans, je vis avec un cœur vide. Un soir d'avril, mon cœur fut brisé et on me pris une partie de moi, la plus importante, celle qui faisait que j'étais vivante. Depuis ce jour, je ère dans la vie comme une pétale de rose qui s'élève vers l'infini. Lorsque l'on perds un être cher, on ne sait pas si un jour on pourra s'en remettre. Pour ma part, je ne sais toujours pas. Je n'arrive pas à oublier tous les instants que nous avons partagé, les bons comme les mauvais. Je regretterais toute ma vie et plus encore de ne pas avoir su et avoir appris à te dire je t'aime. Chez nous, cela ne se faisait pas. Mais j'ai su dès la seconde où je t'ai vu sur ton lit de mort que tu seras toujours à mes côtés, silencieux, froid mais présent à veiller sur ta petite fille qui t'a tant aimé et détesté. J'ai beaucoup pleuré mais il fallait que je reste forte car nous sommes toujours là nous. Je ne voulais pas que tu nous voies ainsi car je savais que tu étais là avec nous dans cette église. On a jamais parlé, mais on a su s'écouter. Nos silences en disait plus que n'importe quel mot de la terre. Tu m'as élevé comme ton enfant et je t'ai aimé comme un père. En ses temps si triste pour moi et notre famille, je repense à ses mots que j'ai choisi pour te dire adieu, les textes sacrés où on nous demandait de ne pas pleurer celui qui nous quitte. Alors j'ai écouté après en ne pleurant plus et en me tenant la tête haute. Mais ma tête devient lourde et mes larmes ruissellent à l'intérieur, je voudrais pleurer mais je veux tenir ma promesse au moins une pour toi. Mes derniers mots pour toi étaient ceux d'une enfant qui ne voulait pas grandir sans toi. Maintenant adulte, il y a tant de chose que j'aurais voulu dire à cet instant. Ta place sera toujours vide dans mon cœur, personne ne pourra jamais te remplacer...